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Café viennois
5 février 2013

la nuit de cristal à vienne

 

 

Tous les soirs, 34 000 places de théâtre et de concert sont vendues à Vienne – 65% des commandants et des petits chefs SS des camps de la mort nazis étaient autrichiens, alors que la population de l’Autriche ne représentait que 8% de celle du Reich !
Ces deux faits illustrent parfaitement la mentalité autrichienne qui assume cette contradiction dans la plus parfaite «Gemütlichkeit » et désinvolture. Aujourd’hui, dans le cadre d’une vie culturelle de tout premier ordre, dans une Vienne où les plus beaux magasins jouxtent des rues proprettes vidées de clochards et de mendiants, macère un antisémitisme latent mais bien visible. Tout le bla-bla sur la «nouvelle Autriche», précisément celle qui aujourd’hui «regarde son passé en face», n’est en fait qu’un léger vernis qui peut éclater du jour au lendemain. Tant la question de la culpabilité autrichienne face au peuple juif que celle du remboursement et de la compensation des biens volés sont des sujets Tous les soirs, 34 000 places de théâtre et de concert sont vendues à Vienne – 65% des commandants et des petits chefs SS des camps de la mort nazis étaient autrichiens, alors que la population de l’Autriche ne représentait que 8% de celle du Reich !
Ces deux faits illustrent parfaitement la mentalité autrichienne qui assume cette contradiction dans la plus parfaite «Gemütlichkeit » et désinvolture. Aujourd’hui, dans le cadre d’une vie culturelle de tout premier ordre, dans une Vienne où les plus beaux magasins jouxtent des rues proprettes vidées de clochards et de mendiants, macère un antisémitisme latent mais bien visible. Tout le bla-bla sur la «nouvelle Autriche», précisément celle qui aujourd’hui «regarde son passé en face», n’est en fait qu’un léger vernis qui peut éclater du jour au lendemain. Tant la question de la culpabilité autrichienne face au peuple juif que celle du remboursement et de la compensation des biens volés sont des sujets traités avec «délicatesse», en clair avec une microscopique pince à sel.
C’est donc dans cette atmosphère sommes toutes assez hypocrite qu’évolue une toute petite communauté juive estimée à environ 10 000 âmes, dont 7350 sont des membres enregistrés. Remarquablement bien structurée, elle dispose d’institutions importantes, notamment d’une quinzaine de lieux de cultes, aussi bien hassidiques que réformés (bien entendu, le mouvement libéral ne fait pas partie de l’organisation consistoriale). En fait, il n’existe qu’une seule organisation faîtière fonctionnant sous le nom de «Israelitische Kultusgemeinde Wien», hétérogène et reflétant les clivages qui divisent le monde juif actuel. La population juive de Vienne se compose de personnes originaires des pays de l’Est et d’Europe occidentale, de Juifs en provenance de diverses républiques d’Asie centrale et d’un grand nombre d’Israéliens. La plupart des groupes ont «leurs propres» bains rituels, talmudeï Torah, centres culturels et synagogues. Quant au comité dirigeant, il est formé de vingt-quatre membres qui ne sont pas élus en fonction de la personne, mais par le biais de véritables partis, chaque société ou tendance religieuse ayant un certain nombre de sièges occupés par des volontaires.
La Synagogue principale, le «Wiener Stadttempel», est «cachée» à l’intérieur d’un pâté de maisons typiques du quartier, ce qui lui a valu de ne pas être brûlée pendant la Reichskristallnacht du mois de novembre 1938 durant laquelle plus de 90 synagogues et lieux de cultes juifs ont été incendiés. Elle a régulièrement subi des rénovations, la dernière datant de 1988. Vienne compte également quatre écoles juives, plusieurs Talmudeï Torah, une yéshivah, une école rabbinique, une école de formation professionnelle ainsi que plusieurs mouvements de jeunesse (surtout Bné Akiva et Hachomer Hatsaïr). Quant aux services sociaux, ils sont remarquablement bien structurés, incluant toute la palette classique de ce genre d’Tous les soirs, 34 000 places de théâtre et de concert sont vendues à Vienne – 65% des commandants et des petits chefs SS des camps de la mort nazis étaient autrichiens, alors que la population de l’Autriche ne représentait que 8% de celle du Reich !
Ces deux faits illustrent parfaitement la mentalité autrichienne qui assume cette contradiction dans la plus parfaite «Gemütlichkeit » et désinvolture. Aujourd’hui, dans le cadre d’une vie culturelle de tout premier ordre, dans une Vienne où les plus beaux magasins jouxtent des rues proprettes vidées de clochards et de mendiants, macère un antisémitisme latent mais bien visible. Tout le bla-bla sur la «nouvelle Autriche», précisément celle qui aujourd’hui «regarde son passé en face», n’est en fait qu’un léger vernis qui peut éclater du jour au lendemain. Tant la question de la culpabilité autrichienne face au peuple juif que celle du remboursement et de la compensation des biens volés sont des sujets traités avec «délicatesse», en clair avec une microscopique pince à sel.
C’est donc dans cette atmosphère sommes toutes assez hypocrite qu’évolue une toute petite communauté juive estimée à environ 10 000 âmes, dont 7350 sont des membres enregistrés. Remarquablement bien structurée, elle dispose d’institutions importantes, notamment d’une quinzaine de lieux de cultes, aussi bien hassidiques que réformés (bien entendu, le mouvement libéral ne fait pas partie de l’organisation consistoriale). En fait, il n’existe qu’une seule organisation faîtière fonctionnant sous le nom de «Israelitische Kultusgemeinde Wien», hétérogène et reflétant les clivages qui divisent le monde juif actuel. La population juive de Vienne se compose de personnes originaires des pays de l’Est et d’Europe occidentale, de Juifs en provenance de diverses républiques d’Asie centrale et d’un grand nombre d’Israéliens. La plupart des groupes ont «leurs propres» bains rituels, talmudeï Torah, centres culturels et synagogues. Quant au comité dirigeant, il est formé de vingt-quatre membres qui ne sont pas élus en fonction de la personne, mais par le biais de véritables partis, chaque société ou tendance religieuse ayant un certain nombre de sièges occupés par des volontaires.
La Synagogue principale, le «Wiener Stadttempel», est «cachée» à l’intérieur d’un pâté de maisons typiques du quartier, ce qui lui a valu de ne pas être brûlée pendant la Reichskristallnacht du mois de novembre 1938 durant laquelle plus de 90 synagogues et lieux de cultes juifs ont été incendiés. Elle a régulièrement subi des rénovations, la dernière datant de 1988. Vienne compte également quatre écoles juives, plusieurs Talmudeï Torah, une yéshivah, une école rabbinique, une école de formation professionnelle ainsi que plusieurs mouvements de jeunesse (surtout Bné Akiva et Hachomer Hatsaïr). Quant aux services sociaux, ils sont remarquablement bien structurés, incluant toute la palette classique de ce genre d’organismes, notamment des aides médicales, un home pour personnes âgées, un club d’activités quotidiennes, etc. Bien entendu, comme chaque communauté, Vienne compte des magasins d’alimentation cachère, des librairies hébraïques, un club sportif et une vingtaine d’organisations juives classiques, dont deux sont assez surprenantes: «le Club philatélique du timbre israélien» et «Amcha», le Comité d’aide psychosociale aux survivants de la Shoah. Pour l’instant, le restaurant cachère est fermé.
Avec Zurich, Vienne est la seule ville du monde juif germanophone à disposer d’une infrastructure aussi solidement implantée, où tout semble parfaitement établi pour y vivre une vie juive agréable et satisfaisante. La jeune génération est pleine d’assurance, cosmopolite, cultivée, partiellement traditionnelle tout en étant très assimilée à son entourage autrichien, certains éléments étant plus pratiquants que leurs parents. Il est particulièrement intéressant d’observer l’attitude peu homogène des Juifs face à la population autrichienne. En effet, si certains estiment «ne pas vouloir en permanence être définis comme victimes, mais en finir avec le passé», d’autres pensent que «les Juifs et les Autrichiens ont simplement une autre Histoire, les premiers étant une société de victimes, les autres une société de coupables». Ces deux positions laissent place à un large débat où s’affrontent diverses opinions. Par exemple, lors de la projection dans une salle de cinéma de «La Liste de Schindler», certains se sont offusqués du fait que 60% des spectateurs ont applaudi l’assassinat d’un Juif alors que d’autres disent qu’après tout, l’antisémitisme sous sa forme la plus radicale est en net recul et qu’il ne reste finalement qu’une forme d’antisémitisme latent dont il faut s’accommoder et qui ne fait pas peur. Malgré toutes les divergences, il existe un point sur lequel l’unanimité est absolue au sein de la communauté juive, c’est sur la question des restitutions des biens juifs spoliés et des compensations. Tout le monde est d’accord que cette question doit être traitée avec fermeté et sans compromis. Quant au phénomène du succès électoral de l’extrême droite de Jörg Haider, il ne semble pas inquiéter outre mesure la Communauté juive, l’avis général étant qu’il doit être combattu dans le cadre des institutions démocratiques du pays. Certains croient - à tort ou à raison - qu’il est plus nocif pour les étrangers en général que pour la Communauté juive en particulier… (aveuglement volontaire ou sens des réalités ?).
organismes, notamment des aides médicales, un home pour personnes âgées, un club d’activités quotidiennes, etc. Bien entendu, comme chaque communauté, Vienne compte des magasins d’alimentation cachère, des librairies hébraïques, un club sportif et une vingtaine d’organisations juives classiques, dont deux sont assez surprenantes: «le Club philatélique du timbre israélien» et «Amcha», le Comité d’aide psychosociale aux survivants de la Shoah. Pour l’instant, le restaurant cachère est fermé.
Avec Zurich, Vienne est la seule ville du monde juif germanophone à disposer d’une infrastructure aussi solidement implantée, où tout semble parfaitement établi pour y vivre une vie juive agréable et satisfaisante. La jeune génération est pleine d’assurance, cosmopolite, cultivée, partiellement traditionnelle tout en étant très assimilée à son entourage autrichien, certains éléments étant plus pratiquants que leurs parents. Il est particulièrement intéressant d’observer l’attitude peu homogène des Juifs face à la population autrichienne. En effet, si certains estiment «ne pas vouloir en permanence être définis comme victimes, mais en finir avec le passé», d’autres pensent que «les Juifs et les Autrichiens ont simplement une autre Histoire, les premiers étant une société de victimes, les autres une société de coupables». Ces deux positions laissent place à un large débat où s’affrontent diverses opinions. Par exemple, lors de la projection dans une salle de cinéma de «La Liste de Schindler», certains se sont offusqués du fait que 60% des spectateurs ont applaudi l’assassinat d’un Juif alors que d’autres disent qu’après tout, l’antisémitisme sous sa forme la plus radicale est en net recul et qu’il ne reste finalement qu’une forme d’antisémitisme latent dont il faut s’accommoder et qui ne fait pas peur. Malgré toutes les divergences, il existe un point sur lequel l’unanimité est absolue au sein de la communauté juive, c’est sur la question des restitutions des biens juifs spoliés et des compensations. Tout le monde est d’accord que cette question doit être traitée avec fermeté et sans compromis. Quant au phénomène du succès électoral de l’extrême droite de Jörg Haider, il ne semble pas inquiéter outre mesure la Communauté juive, l’avis général étant qu’il doit être combattu dans le cadre des institutions démocratiques du pays. Certains croient - à tort ou à raison - qu’il est plus nocif pour les étrangers en général que pour la Communauté juive en particulier… (aveuglement volontaire ou sens des réalités ?).
traités avec «délicatesse», en clair avec une microscopique pince à sel.
C’est donc dans cette atmosphère sommes toutes assez hypocrite qu’évolue une toute petite communauté juive estimée à environ 10 000 âmes, dont 7350 sont des membres enregistrés. Remarquablement bien structurée, elle dispose d’institutions importantes, notamment d’une quinzaine de lieux de cultes, aussi bien hassidiques que réformés (bien entendu, le mouvement libéral ne fait pas partie de l’organisation consistoriale). En fait, il n’existe qu’une seule organisation faîtière fonctionnant sous le nom de «Israelitische Kultusgemeinde Wien», hétérogène et reflétant les clivages qui divisent le monde juif actuel. La population juive de Vienne se compose de personnes originaires des pays de l’Est et d’Europe occidentale, de Juifs en provenance de diverses républiques d’Asie centrale et d’un grand nombre d’Israéliens. La plupart des groupes ont «leurs propres» bains rituels, talmudeï Torah, centres culturels et synagogues. Quant au comité dirigeant, il est formé de vingt-quatre membres qui ne sont pas élus en fonction de la personne, mais par le biais de véritables partis, chaque société ou tendance religieuse ayant un certain nombre de sièges occupés par des volontaires.


La Synagogue principale, le «Wiener Stadttempel», est «cachée» à l’intérieur d’un pâté de maisons typiques du quartier, ce qui lui a valu de ne pas être brûlée pendant la Reichskristallnacht du mois de novembre 1938 durant laquelle plus de 90 synagogues et lieux de cultes juifs ont été incendiés. Elle a régulièrement subi des rénovations, la dernière datant de 1988. Vienne compte également quatre écoles juives, plusieurs Talmudeï Torah, une yéshivah, une école rabbinique, une école de formation professionnelle ainsi que plusieurs mouvements de jeunesse (surtout Bné Akiva et Hachomer Hatsaïr). Quant aux services sociaux, ils sont remarquablement bien structurés, incluant toute la palette classique de ce genre d’organismes, notamment des aides médicales, un home pour personnes âgées, un club d’activités quotidiennes, etc. Bien entendu, comme chaque co

LA NUIT DE CRISTAL A VIENNE
 
Le pogrom de novembre 1938, connu sous le nom de "Nuit de Cristal" (ou Kristallnacht), fut particulièrement brutal à Vienne. Des membres du parti nazi et de ses diverses organisations paramilitaires (SA et SS inclus) auxquels s'étaient joints des civils, enhardis par la passivité de la police, formèrent des "bandes" organisées qui incendièrent presque toutes les synagogues et petites maisons de prières de la ville. Elles brûlèrent entièrement tandis que les habitants et les pompiers regardaient et n'intervenaient que lorsque les flammes menaçaient les bâtiments voisins. Les commerces juifs furent également pillés et mis à sac.

 

Les policiers allemands arrêtèrent 6 000 Juifs autrichiens et les déportèrent au camp de concentration de Dachau. Un petit nombre fut aussi envoyé au camp de concentration de Buchenwald. Seuls ceux qui promirent d'émigrer immédiatement, en laissant tous leurs biens derrière eux, furent libérés. Vingt-sept Juifs autrichiens furent assassinés au cours du pogrom.

 

DEPORTATIONS DE VIENNE
 
Durant la guerre, la politique allemande vis-à-vis de la population juive évolua de l'idée d'expropriation et d'émigration à la déportation forcée et à l'extermination. Les déportations systématiques de masse de la population juive de Vienne commencèrent à l'automne 1939 lorsque, sur ordre d'Eichmann, les SS et les fonctionnaires de la police déportèrent quelque 1 500 Juifs de Vienne vers un camp de détention à Nisko en Pologne. A la fin de l'hiver 1941, les Allemands déportèrent approximativement 4 500 Juifs viennois en Pologne occupée (principalement à Izbica mais aussi dans d'autres ghettos de la région de Lublin), où la plupart d'entre eux furent ensuite assassinés. A l'automne 1941 et au printemps 1942, les Allemands déportèrent des milliers d'autres Juifs de Vienne dans des villes de l'Union soviétique occupée (Riga, Kovno, Vilna et Minsk). Des SS et des policiers en poste dans ces villes assassinèrent ces Juifs, dans la majorité des cas lors de fusillades. Des milliers de Juifs viennois furent également déportés dans les ghettos de Lodz et de Terezin (Theresienstadt).

 

En octobre 1942, il ne restait que 8 000 Juifs sur le sol autrichien. Les autorités allemandes déportèrent approximativement 1 900 d'entre eux en 1943 et en 1944. Quelques Juifs restèrent cachés. Une grande partie de ceux qui se trouvaient encore à Vienne étaient des Juifs mariés à des non-Juifs. En tout, les SS et la police déportèrent vers l'est environ 47 555 Juifs autrichiens. La grande majorité de ces Juifs ainsi que 18 000 réfugiés furent assassinés durant la Shoah.

 

 

 

En octobre 1942, il ne restait que 8 000 Juifs sur le sol autrichien. Les autorités allemandes déportèrent approximativement 1 900 d'entre eux en 1943 et en 1944. Quelques Juifs restèrent cachés. Une grande partie de ceux qui se trouvaient encore à Vienne étaient des Juifs mariés à des non-Juifs. En tout, les SS et la police déportèrent vers l'est environ 47 555 Juifs autrichiens. La grande majorité de ces Juifs ainsi que 18 000 réfugiés furent assassinés durant la Shoah.

 

TRAVAIL FORCE A VIENNE
 
En 1944, des Allemands SS et des fonctionnaires de la police, assistés par des gendarmes hongrois, déportèrent des dizaines de millers de Juifs hongrois en Autriche pour y effectuer des travaux forcés. Ils furent internés dans le camp de travail de Strasshof près de Vienne, où ils furent affectés à la construction de fortifications. Plusieurs camps de travail forcé de Vienne étaient des sous camps de Mauthausen.

 

Les forces soviétiques libérèrent Vienne le 4 avril 1945. Sous l'occupation des Alliés, Vienne, comme Berlin, fut divisée en quatre zones. Cet accord quadripartite prit fin en mai 1955. 

 

 

 

 

mmunauté, Vienne compte des magasins d’alimentation cachère, des librairies hébraïques, un club sportif et une vingtaine d’organisations juives classiques, dont deux sont assez surprenantes: «le Club philatélique du timbre israélien» et «Amcha», le Comité d’aide psychosociale aux survivants de la Shoah. Pour l’instant, le restaurant cachère est fermé.
Avec Zurich, Vienne est la seule ville du monde juif germanophone à disposer d’une infrastructure aussi solidement implantée, où tout semble parfaitement établi pour y vivre une vie juive agréable et satisfaisante. La jeune génération est pleine d’assurance, cosmopolite, cultivée, partiellement traditionnelle tout en étant très assimilée à son entourage autrichien, certains éléments étant plus pratiquants que leurs parents. Il est particulièrement intéressant d’observer l’attitude peu homogène des Juifs face à la population autrichienne. En effet, si certains estiment «ne pas vouloir en permanence être définis comme victimes, mais en finir avec le passé», d’autres pensent que «les Juifs et les Autrichiens ont simplement une autre Histoire, les premiers étant une société de victimes, les autres une société de coupables». Ces deux positions laissent place à un large débat où s’affrontent diverses opinions. Par exemple, lors de la projection dans une salle de cinéma de «La Liste de Schindler», certains se sont offusqués du fait que 60% des spectateurs ont applaudi l’assassinat d’un Juif alors que d’autres disent qu’après tout, l’antisémitisme sous sa forme la plus radicale est en net recul et qu’il ne reste finalement qu’une forme d’antisémitisme latent dont il faut s’accommoder et qui ne fait pas peur. Malgré toutes les divergences, il existe un point sur lequel l’unanimité est absolue au sein de la communauté juive, c’est sur la question des restitutions des biens juifs spoliés et des compensations. Tout le monde est d’accord que cette question doit être traitée avec fermeté et sans compromis. Quant au phénomène du succès électoral de l’extrême droite de Jörg Haider, il ne semble pas inquiéter outre mesure la Communauté juive, l’avis général étant qu’il doit être combattu dans le cadre des institutions démocratiques du pays. Certains croient - à tort ou à raison - qu’il est plus nocif pour les étrangers en général que pour la Communauté juive en particulier… (aveuglement volontaire ou sens des réalités ?)

 ici se termine l'épisode sur les juifs de Vienne

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Commentaires
Café viennois
  • je te conterai l'histoire celle qui n'est pas écrite qui vient rarement pour l'exhumation des rêves j'ai pour preuve le silence transpercé de balles c'est pourquoi je parle à voix basse je conterai l'histoire mais ne la répète pas
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